Tout d'abord je m'étais déjà inscrite sur ce forum mais j'y suis passé brievement, et ni suis jamais revenue....rien a changé pour moi, je suis toujours grosse et j'ai 24 ans pour 164cm, je pèse 90 kilos voir +/- 2kg je ne me pèse plus. La dernière fois que je m'étais pesée j'étais dans ses eau là...
J'ai été voir une diététicienne y'a quelque temps, une femme très bien, qui m'a permis de me rendre compte que j'avais besoin d'un soutient psychologique et m'a fait découvrir mon hyperphagie, presque de la boulimie. Autrement dit que je suis capable d'engloutir beaucoup dans des moments d'émotions.... D'ailleurs mes émotions je ne les contrôles absolument pas....
Je ne suis pas retourné voir la diet, et je suis suivie par une psychologue qui m'a fois m'a l'air bien, assez communicative, me permet de m'exprimer beaucoup sur tout les plans. Avant cette psychologue j'étais suivie par un psychiatre qui m'a absolument rien apporté je dois dire. Je n'ai pas vraiment encore abordé le sujet de la bouffe avec elle, je pense que je vais y venir petit à petit. En une heure j'ai tellement à déblatérer.
Moi je vie très mal mon surpoids, parfois, tout de même, je me surprends à apprécier mon corps dans l'espace d'une journée puis après bien sur, la logique de ma réflexion fait que je me déteste. Faut voir la gueule de la société, on nous dit d’être un squelettes avec des gros lolos refait, un cul sans cellulites, de s'habiller en P.....et non d’être grosse avec des bourrelets qui ressortent !!! c'est horrible je me sent oppressé !
Après j'ai une situation familiale difficile que j'ai eu beaucoup de mal a accepter, autant dire que j'ai du mal a accepter et que je ne le ferrais jamais
Et que c'était aussi pour ça que j'ai commencé à voir le psychiatre en janvier 2014.
Au mois de decembre 2013 mon homme fait une tentative de scuicide (il va très bien on est toujours ensemble), à cause de la pression scolaire avec sa mère, bref je vous évite les détails.
Juste vivre avec une belle mère sais opressant, surtout quand elle est surprotectrice et que elle veux avoir le controle de tout, alors que je suis adulte !! que je veux gerer ma vie, que je me suis toujours débrouillé seule dans ma jeunesse parceque mes parents ne m'ont jamais aidé !! Autrement dit j'ai eu des parents qu'ont pas assuré !
Bref, donc la je vous écris de la baraque ou je vie ou je m’ennuie ferme et ou j'attends et je m'accroche à mon homme pour avoir notre futur appart !!! l'année dernière j'ai eu mon permis et j'ai été diplômé auxiliaire vétérinaire, j'ai aussi décroché mon CDI. Donc j'ai réussis une partie de ce chemin difficile. J'ai rien lâché...ce que je lâche et que je n'arrive pas à mener c'est cette satané perte de poids...
Vous savez c'est lourd a supporter les 36 000 questions et reflexions de la belle mère: " tu vas au sport ? tu étais ou ?ho tu devrais pas manger sa...et alors ils ont quoi tes amies? et sa va sa va sa va sa va ????" et patati patata....et aussi ses angoisses de mère par rapport à son fils qui avait fait son acte suicidaire. On lui a dit d'aller voir un psy vue qu'elle a besoin de parler et que personne n'est capable de supporter ses lourdes engoisses....entre autre pourquoi mon mec à craqué à 27 ans.
Son mari n'est d'aucun soutient, alors fatalement c'était tombé sur moi. Sauf que moi physiquement je suis plus...j'ai eu des palpitations, j'ai eu des anxiolytiques, parce que cette situation et cette femme est oppressante. Pourtant pas méchante.
Ho oui j'ai déjà fait mainte petit régime, j'ai atteint une fois les 64 kg et j'étais bien...mais il y'a eu les galères, le chômage, et je pense la dépression et j'ai explosé....
Donc je suis très fragile émotionnellement je pense, mais je crois que je suis intelligente, que je peut accomplir beaucoup de choses et permettre l'épanouissement de certaines personnes autour de moi. Je pense que je serais une bonne mère qui fera tout pour que son enfant soit heureux (je ne suis pas enceinte), voilà sa fait du bien bordel !!!
PS: j'aimerais rencontrer des filles sur Paris et le 92 pour se faire des amies, et partager nos histoires, avoir une vie sociale plus développé, avec des gens qui peuvent aussi me comprendre, et qui au retour on besoin, eux aussi de soutient.
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