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Bonjour à vous
Je reprend ce post pour pas en ouvrir un nouveau. Je ne sais même pas si il a sa place dans ce forum, mais j'ai un problème et ici est le seul que je connaisse où on a toujours du soutien. Et j'ai besoin d'en parler (désolée pour le roman...)
Je crois que je fais de l'hyperphagie depuis 2 semaines.
Dèf (en gros) : épisodes récurrents d'hyperalimentation anormale, sans l'impression d'avoir le contrôle de sa prise alimentaire ni la possibilité de s'arrêter" avant l'apparition de symptomes (genre mal de ventre pour moi).
On ajoute à ça le fait de le faire en cachette et d'en être dégouté. La différence avec la boulimie : pas de vomissements ou autre paliatif extrême.
J'ai bien sûr repris 2 kilos. Je fais des "crises" sur le chocolat, ou sur tout ce qui me tombe sous la main sinon. Je passe à la supérette à 13h pour acheter "ma dose" (2 plaques + bonus divers) que je dévore au boulot. Les bonnes résolutions disparaissent devant ces envies. Et je n'ai absolument plus la motiv pour faire un régime. M'arrêter de manger, je me suis prouvée que je pouvais le faire, mais ce serait un cercle vicieux vu comme je craque totalement derrière. Tout cela m'a fait m'éloigner d'ici...
Alors, pour tenter de casser cette récente hyperphagie (en fait, pas nouvelle, mais je ne savais pas que ça avait un nom avant, et je ne me pesais pas…), j'en ai parlé avec mon chéri. Je n'ai pas pu tout lui avoué, mais il a compris à peu près, il assimile ça à quand il a arrêté de fumer (+ ou - pour moi).
Hier, mardi, j'ai voulu prendre du chocolat "pour 16h", juste un peu, et pas une plaque entière. Mais il m'a empêchée de retourner au placard et m'a emmenée au boulot (c t prévu). J'ai failli en pleurer et j'avais limite envie de l'insulter, puis de partir au casino à pieds sous la neige. Une vraie droguée en manque. Pas moyen de bosser sérieusement l'aprem. A 16h30, ne tenant plus, j'ai pris des noix qu'un collègue a amené. Finalement, ça m'a calmée.
A 17h30 mon chéri est venu et on est allés direct en course. A la fin, je suis quand même allée me prendre mon chocolat préféré, ce qui a failli nous couter la soirée vu comme ça a énervé mon chéri.
En fait, (je crois ne pas trop me mentir à moi-même) ce chocolat se vend par plaque de 5… Donc plutot que m'en engoufrer 2 ou 3 en cachette, j'ai choisi de le montrer pour m'obliger à me réguler un peu, car évidemment, mon chéri va le surveiller.
On est rentré à 19h, ouf, l'heure du repas. En surveillant le four, j'ai grignoté une carotte. Et en dessert, je n'ai pas touché aux crêmes light chocolat.
Conclusion : une journée de passée, non diététique, mais sans écart hyperpgagique. Je me sens à nouveau un peu le droit de venir ici. Mais j'espère que je ne vous dégoute pas trop... Vous faites un régime diététique et moi j'essaie d'apprendre à me modérer, quel que soient les aliments.
N'hésitez pas à me dire si vous ne souhaitez pas me voir parler d'aliments auquels vous résistez.
Malgré tout, l'hyperphagie, même sans lui donner de nom, est bien l'une des raisons du yoyo qui nous guette, ou un risque des régimes trop restrictifs (et encore, le mien était juste un équilibrage alimentaire...). Le dégout que l'on ressent, la prise de poids et le mal-être physique pousse vraiment de l'hyperphagie à la boulimie.
C'est donc un danger réel, à anticiper peut-être, à méditer surement.
Bonne continuation et bon courage à vous toutes. Je vous souhaite une meilleure réussite que moi !