BON , bon , bon je sais que je n ai pas acces au net tout le temps mais toujours est il que j avais envie de vous rejoindre au jour le jour.
JE suis boulimique et pas seulement de nourriture
je lis énormément également.
En introduction à ma premiere parctipation perso dans au jour le jour , je vous partage cette article qui relance le débat pourquoi mange t on et pour quelles raisons ???????????????????
Quatre-vingt-cinq pour cent de personnes interrogées « avouent » manger un morceau de chocolat tous les jours. Que signifie ce fabuleux score ? Personnellement je n’ai jamais entendu quelqu’un déclarer : « j’ai besoin de magnésium, je vais prendre du chocolat … ». Bien au-delà de la chimie alimentaire, des calories, des lipides, des glucides … nous pouvons aisément imaginer que si nous sommes attirés par une nourriture plutôt qu’une autre c’est qu’une émotion nous y pousse.
D’une manière souvent inconsciente, nous chargeons d’une émotion subtile notre nourriture à travers sa forme, sa couleur, son odeur, sa saveur, un souvenir, un événement associé, des interdits, une personne qui nous la préparait…
Le jambon italien de mes vacances, le vin chaud des marchés de Noël ou encore le lapin aux pruneaux de ma grand-mère est ressenti comme une émotion, une envie parfois irrésistible. L’envie (en vie) parle de notre instinct archaïque de vie, de survie (nous devons manger pour vivre !). Mais où cela se complique, c’est que nos envies parlent également de nos émotions, de nos affects … et que si ceux-ci peuvent modifier notre relation à la nourriture (lorsque l’on est amoureux, l’on vit d’amour et d’eau fraîche …) par contre un manque affectif ne pourra être comblé par de la nourriture …
Depuis notre relation au sein, nourriture et affectif sont intimement liés et confondus.
Mais revenons au chocolat… pourquoi mangeons-nous du chocolat ?
La question posée des visages s’éclairent, des sourires s’amusent … Certaines personnes me partagent, leur moral en berne, qu’un petit carré d’une tablette suffit à les revigorer … c’est un antidépresseur par excellence. Comme nous en parlait d’ailleurs la fameuse pub marsienne : « un coup de barre, un mars et cela repart ! »
D’autres personnes m’en parlent avec un sourire malicieux, une sensualité … que dis-je une sexualité débordante… : « je sens son parfum exploser en moi, ni trop sucré, ni trop amer, je fonds, je le sens descendre en ganache au plus profond, il s’étale, s’écoule et tapisse tout mon intérieur … des papillons remontent en vague et me confirment : J’EXISTE ! »
Le chocolat touche le « chocolit » (choc au lit) ; pas uniquement le côté purement sexuel, mais surtout la tentative de retrouver « la jouissance de qui je suis ». Il est amusant de constater que le chocolat contient une molécule identique à celle que le cerveau développe au moment de l’orgasme : la théobromine. Mais il faudrait peut être manger deux à trois kilos de chocolat pour retrouver la même sensation …
Quoi qu’il en soit nous pourrions aisément imaginer qu’une pulsion vers le chocolat nous inviterait à revenir à nous même, à réveiller tous nos sens, à retrouver le plaisir extrême de qui nous sommes, à nous célébrer … Mais nous sommes tellement doués pour nous quitter, nous anesthésier … pour quantité de bonnes causes …
Nous utilisons la nourriture à certains moments pour apaiser et soulager nos sensations. Le décodage de l’aliment utilisé permet néanmoins de comprendre notre tentative à sortir de l’émotion désagréable. Ceci d’une manière assez précise : c’est ainsi qu’une pulsion avec le sucre montre une tentative à trouver de la douceur, une récompense, de l’énergie ou encore à s’accrocher à la vie … le désir de graisse parle de notre besoin de protection ; l’envie de lait traduit le besoin maternel … ; le chocolat éveille le désir intense, le plaisir extrême de l’amour de soi … (en latin, Théobroma : nourriture des dieux).
« Ma belle-mère me téléphone tous les jours à 19h depuis notre mariage … »
me confie Marie, sans cacher son énervement – « depuis sept ans c’est pareil … mais elle ne se rend pas compte qu’à 19h je rentre du travail avec les enfants ; je dois vérifier les devoirs, préparer le repas, donner les bains, prévoir les mallettes du lendemain … et dès que je raccroche le téléphone, je fonce dans l’armoire et m’enfile une tablette de chocolat … » Quel est le problème de Marie ? Le chocolat ou sa belle-mère ? Dans notre culture occidentale l’on aurait tendance à nous faire croire que nous devons commencer un régime afin d’éviter le chocolat …
Mais l’histoire de Marie ne s’arrête pas là, la semaine suivante elle se retrouve chez sa belle-mère pour dîner le samedi. Nez à nez face à elle dans la cuisine, elle ne tient plus :
« belle-maman je dois vous partager une réflexion qui ne vous fera peut être pas plaisir, mais vous ne vous rendez pas compte : vous me téléphonez tous les jours à 19h depuis que nous sommes mariés alors que je rentre du boulot, je dois m’occuper des enfants, du ménage … et qu’a-t-on à se dire tous les jours ? Je préfèrerais vous téléphoner quand j’en ai vraiment envie, vous également peut être … »
Avec une gêne peu dissimulée la belle-mère prend la balle au bond -« ah ben m’fille, çà fait du bien que tu en parles, parce que bien sûr que je me le dis : si un jour je ne vous téléphone pas qu’allez-vous penser de moi ? »
Marie et sa belle-mère font chacune en fonction de ce qu’elles imaginent que l’une attend de l’autre … l’une dépend de l’autre … elles « ménagent », « aménagent » … ni l’une, ni l’autre ne sont vraiment heureuses dans cette relation où elles se sont misent inconsciemment en dépendance …
Plutôt que d’entretenir la « culpabilité » (la peur de décevoir, de ne pas être aimée, reconnue …) comment prendre responsabilité (répondre de soi), être juste en soi tout en étant en contact avec l’autre, l’environnement ?
Ce qui est particulier : nous sommes tous prêts à voir la difficulté de l’autre et ce qui lui reste à faire pour en sortir (résoudre avec sa belle-mère plutôt que de manger du chocolat) … et vous ? pour quoi (qui) ne pouvez-vous vous passer de chocolat ?
Comme si nous projetions inconsciemment sur la nourriture (le chocolat) toutes nos angoisses de vie … mais la nourriture n’a rien à voir ! Dans la majorité des difficultés avec la nourriture l’on retrouve le déni de soi, la difficulté d’estime, le manque de valeur, de fierté, l’on doute sans cesse de soi-même …
Cela voudrait-il dire que nous avons un problème psychologique ?
NON ! Nous vivons tous et toutes des difficultés existentielles dont nous tentons de nous protéger afin de moins souffrir … : le besoin d’être aimé, reconnu, de donner, de recevoir, la peur de l’engagement, de la solitude, de ne pas être parfaite, la peur de la mort, de la maladie, la peur de décevoir, de ce que l’on pense de nous, de faire de mauvais choix, la peur de perdre quelqu’un ou quelque chose …
En réévaluant et allégeant votre relation à la vie, votre relation à la nourriture se modifie immanquablement.
Savez-vous que 90 % de nos peurs ne se réalisent jamais comme nous l’avions anticipé … par contre qu’avons-nous évité de vivre, qu’avons-nous refusé, comment nous sommes-nous empêchés de vivre vraiment notre vie ?
Un des meilleurs « régimes » ne serait-il pas l’Amour ?
Car lorsque nous sommes amoureux, nous vivons d’amour et d’eau fraîche … Lorsque je parle d’amour ; c’est de l’amour de vous-même que je vous invite à découvrir d’abord et ce, d’une manière bienveillante et inconditionnelle. C’est une des meilleures manières de « restaurer » l’être !
Et surtout, croyez bien qu’un morceau de chocolat n’a jamais fait de tort à personne … par contre le manque de chocolit …
Une autre manière de parler de la nourriture, amusante, déculpabilisante et surtout remplie de bon sens !
Cette manière de réévaluer votre relation à la vie modifie durablement votre relation à la nourriture.
Je vous souhaite de belles découvertes…
AUTEUR
Michel Gillain