Je te comprends et malgré tout je serai la première également à etre auprès de mon amie!

Ouh la... Je n'ai jamais été confrontée à ça, mais à la lecture de tout ce que raconte Fanny, c'est vrai qu'il y a plein de choses auxquelles je n'aurais pas pensé de prime abord...

Difficile situation, qui, c'est vrai, peut avoir des répercussions beaucoup plus tard... curieux qu'ils soient confrontés à ça plusieurs fois...

Bon courage ma Little et fais du mieux que tu pourras...

Houlala... situation délicate... Tu as raison d'etre aupres d'elle, ta présence est importante, je pense.

Courage a toutes les deux...

Pfff... je viens de rentrer : je suis vidée. Le stress qui retombe certainement et la fatigue (très sûrement).

Ca s'est bien passé, si tant est qu'on puisse dire ça dans ce genre de situation. Mon amie n'a eu aucune complication, même si c'est assez impressionnant.

Je suis passée par tous les états avant de m'endormir hier soir, ce matin en partant chez elle, pendant, après, encore maintenant... Ce n'est pas anodin non plus pour la personne qui assiste. Je ne voudrais recommencer pour rien au monde, même si ce n'est pas moi qui l'ai vécu. Et quant à avorter dans ces conditions... jamais de la vie. J'ai saisi tout le sens des paroles de Fanny. C'est simple : aucune présence médicale, seule face à soi-même, contractions violentes...

C'est ultra traumatisant de se dire qu'on est en train de perdre son bébé chez soi, dans les toilettes. Le pire dans tout ça, c'est que le bébé était déjà mort : la grossesse est stoppée dès la prise de médicament de la veille.

J'ai vu l'écho, ce qui était glauque et m'a fait prendre pleinement conscience de ce qui se passait. C'était nécessaire, je pense. Ce n'est pas un kleenex qu'on jette à la poubelle.

Sinon, on a pris certaines précautions avant : on a bien relu les instructions de la gynéco, on a appelé l'hôpital pour avoir quelques infos supplémentaires, on a fait le point sur les personnes à prévenir en cas de problème...

On a beaucoup parlé.

En tout cas, je tiens à redire l'importance de prendre scrupuleusement son contraceptif et de ne pas à jouer avec le feu...

Si elle n'a pas eu de complications c'est déjà ça...
ça ç du lui faire du bien de parler avec toi tu as eu un sacré courage,
bonne soirée little

Maintenant c'est fait mais j'espéres sincérement que ton amie n'aura pas des problémes psy plus tard a cause de cet avortement violent...Surtout que c'est pas le premier qu'elle a subi non ?Des fois sur le coup on peut se sentir complétement détachée de l'événement mais des années plus tard tout remonte a la surface et ca peut se réveler alors trés difficile à vivre!

En tout cas tu l'as soutenue de ton mieux,tu es une véritable amie pour avoir accepter d'assister a cet événement!

Tu as super assuré apparemment, en prenant vraiment sur toi...et j'espère que tu n'en subiras pas trop de contrecoup... c'est clair qu'il faut prendre son contraceptif, en plus, avec tout ce qu'on a à notre disposition, c'est quand même faisable...

J'ai vraiment du mal avec cette question, j'avoue que pour moi, c'est vraiment tuer un bébé, et ça me pose problème... c'est évidemment différent en cas d'avortement thérapeutique, mais c'est une autre question.

Grosses bises ma Little, et bonne soirée si tu ne restes pas par ici !

Au sujet de l'avortement, je suis pour à condition qu'il soit motivé et reste exceptionnel. J'entends qu'il ne faut pas le considérer comme moyen de contraception.

Je me suis gardée de tout jugement : sa décision était prise, je n'étais pas là pour l'influencer. J'ai essayé de la faire parler de son choix, j'en connaissais les raisons et comprenais... Et le bébé n'était plus vivant (pour moi, c'est un bébé... pas un oeuf) ce matin, ce que je ne savais pas hier.

En tout cas, j'ai pris conscience de l'enjeu. Je m'en doutais avant, mais de voir l'écho et parler bébé... je ne sais pas si je pourrais le faire. C'est lourd de conséquences. Je me suis déjà posée la question, en me disant que je le garderais certainement si je tombais enceinte par accident. Et je crois qu'après aujourd'hui, c'est vraiment ce que je ferais : j'aurais trop peur de regretter!

Elle m'a dit que celui-là était moins violent. L'infirmière que j'ai eu au tél m'a dit que c'était "bon signe". Mais c'est impressionnant.

Ca m'a marquée, je dois bien l'avouer!

J'imagine, oui que ça t'a brassée... j'espère quand même que ton amie va faire attention maintenant !

Moi aussi! Mais si ça devait se reproduire, ils le garderaient. Ils ont failli, d'ailleurs.

Oui, j'ai besoin d'évacuer un peu et c'est tombé sur vous. Je trouve ma réaction égoïste...

Bref, changeons de sujet. Il faut que je prévois mon pique-nique de samedi. Des idées?

Non, tu as bien fait, nous sommes plus détachées de tout ça, et nous venons toutes nous épancher plus ou moins quand il nous arrive des trucs pas cool... rappelle-toi quand mon fils a arrêté l'Insa...

Alors, ce pique-nique ? Tu dois t'occuper de quoi ?

Oui, c'est vrai. Le vilinou.

Euh, le plat principal. Je pensais prendre quelques tomates cerises et après... je viens d'ouvrir mon répertoire de recettes.

Muffins ou mini cakes salés ; quiches diverses ;

Figure-toi que j'y avais pensé... mais ça fait plusieurs fois que j'en fais et je voulais changer un peu.

Pas évident je trouve, le plat principal pour un pique-nique ! Tu avances dans la réflexion ?