on peut rien refuser à la Poolpinette
assistante de l'année, élue à l'unanimité par moi toute seule !
on va peut être partir oui, monsieur va se mettre en indisponible à partir de mardi prochain, on aura ainsi toute la fin de la semaine pour bouger.
on sais pas encore où bouger, faut qu'on en discute
bon, la fin de mes histoires du weekend :
chapitre 1 : Souris, souris, passe ton ch'min
Nous étions tranquillement installés au salon, sirotant une douce boisson houblonnée, porte fenêtre ouverte, profitant des premiers souffles rafraichissants de cette chaude soirée. La détente était palpable quand soudain, profitant d'un coin d'ombre ou d'un moment d'inatention, l'animal se faufila à l'intérieur, sans sembler craindre le gardien des lieu, installé sur son séant, au coin du canapé.
Ni une ni deux, elle se faufile entre les jambes de monsieur, lui laissant le loisir de laisser échapper un petit cri caractéristique d'une surprise non feinte.
Elle prit ensuite ses quartiers pour la nuit sous le canapé de la pièce principale. Monsieur tenta en vain de secouer le canapé, espérant l'en déloger.
Après cet echec cuisant, nous fîmes de cet endroit un véritable champs de foire, jetant à travers la pièce, morceaux de fromage, biscuits salés et autres biscuits au chocolat, espèrant ainsi attirer la bête hors de son antre. En vain.
Un bref tour du propriétaire et la découverte de 2 tapettes à souris à portée de toutes les mains, nous laissa supposer que ces animaux étaient monnaie courante dans les alentours.
Nous fîmes alors preuve de la plus grande dextérité, dans l'installation des pièges dans la pièce condamnée et hermétique.
Puis, installés sur une glacière dans la cuisine, notre bière à la main, un problème à la fois, l'alcoolémie serait gérée plus tard, nous observâmes la vilaine nous narguer, montant sur les tapettes, y dégustant les mets entreposés, sans en déclancher le mécanisme.
Après plusieurs demies heures de longue attentes nous décidâmes que cette manante ne nous gâcherait pas le reste de la soirée.
Epuisés, nous prîmes donc nos quartiers sur le canapés, observant tout de même d'un oeil incrédule, les tapettes traitresses.
Après une nuit de repos bien mérité suite à cette chasse intense, nous ouvrîmes la porte fenêtre, afin d'aérer nos esprits embrumés, et vîmes la miniscule intruse, prendre ses pattes à son cou, passant la porte d'un pas alerte, certainement pour informer ses cousines du festin de roi offert dans ce refuge reculé.