On est là pour ça!
J'insiste bien sur le fait que tu as le droit de te faire plaisir, de "craquer"... perso, je ne veux ni me frustrer, ni me priver : ce n'est pas moi donc qui te ferai la chasse! Par contre, du moment où tu choisis de t'avaler une tablette de chocolat, il faut savoir pourquoi tu le fais.
Il ne faut en aucun cas te décourager! Souvent, certaines personnes se sentent nulles, culpabilisent à mort... se démotivent et abandonnent tout. C'est pour ça que je ne crois pas aux régimes restrictifs : la vie est ainsi faite que tu ne peux pas ne pas t'accorder quelques écarts (weekends ou autre), à moins de vivre dans un monastère. Mais tant que ça s'inscrit dans un certain équilibre, ce sera sans conséquences. Apprends à faire des compromis.
Ce que tu pourrais envisager c'est de te dire : "tel jour, je peux m'accorder un petit plaisir". C'est toujours bon pour le moral. Il faut juste que tu arrives à te raisonner sur les quantités... Souvent, les gros craquages surviennent parce qu'on s'interdit l'aliment, ce qui le rend ultra désirable... mais si tu te l'autorises, tu t'aperçois qu'il te fait de moins en moins envie.
Par exemple, tu peux demander aux filles : je maintiens une perte lente, car je ne veux me priver de rien et avoir une alimentation normale. Au début de mon rééquilibrage, je m'accordais un bout de fromage le midi, un peu de parmesan sur les pâtes... Peu à peu, j'ai abandonné cette habitude : non pas parce que je ne perdais pas suffisamment, mais tout simplement parce que c'était devenu routinier et que finalement le plaisir n'était plus là. Désormais, j'achète un paquet de parmesan quand j'en ai envie, je prends du chocolat au goûter si ça me fait plaisir (je n'en ai plus, mais les 3 tablettes m'ont duré 2 mois et 1/2... un exploit!)... et si je le fais, j'équilibre ma journée en fonction. Je fais plus ou moins attention quand je suis invitée.
Tu dois te faire plaisir et non pas assouvir des envies compulsives.