par Sardine » Mer Sep 14, 2016 4:09 pm
Bon, ça fait quelques fois que j'essaye de poster et que mon message s'efface.
Donc en ce moment, je crois que j'ai décroché, tout est compliqué pour moi au niveau personnel et je suis découragée. Je n'arrive plus à tenir le régime, tout est une lutte et il n'y a pas un aspect de ma vie ou je puisse me reprocher.
C'est compliqué avec mon petit garçon qui a deux ans et demi et que je suis maman célibataire. Il ne va pas tarder à partir pour la semaine chez son papa et ... c'est nul, mais je suis soulagée parce que je vais pouvoir souffler. Il m'a fait passer une semaine de merde.
Je culpabilise parce que je n'ai pas le sentiment d'arriver à m'occuper de lui correctement, il ne se sent pas chez lui quand il est avec moi. Je sais que ça ne fait que cinq mois, mais je fais beaucoup d'efforts et j'ai l'impression de ne pas arriver à me dépatouiller.
Pour autant, je sais que je suis très préoccupée par mon propre cas au niveau sentimental et ça aussi ça me fait beaucoup culpabiliser. Il est d'une histoire dont je n'arrive pas totalement à me sortir, je fais l'ascenseur émotionnel. Il y a des jours où ça va et d'autre pas du tout. Mais je culpabilise de cette instabilité et je ne me sens pas en capacité de gérer mon petit qui doit probablement en souffrir.
Y a la Caf qui m'embête. Qui me demande des pièces de dossiers depuis quatre mois. Donc je n'ai aucune aide, pas d'allocations familiales, rien, alors que j'ai un contrat au SMIC à 14h/semaine avec des horaires qui ne me permettent pas de trouver un complément de salaire. J'arrive au bout de mes économies, j'ai encore 6 semaines à attendre que la CAF traite mon dossier. Je suis ... comment dire ... morte d'angoisse ^^ et aucune aide familiale possible, et un ex-conjoint pas sollicitable au niveau financier.
Y a que le boulot qui roule. On me confie une direction d'ACM pour la Toussaint, mes ateliers semblent fonctionner, ça me fait plaisir d'apporter autant de choses. Mais émotionnellement c'est très fatiguant parce que ça m'impose la présence d'un monsieur qui a un effet plutôt violent sur moi.
Donc, tout ça donne que des fois, alors que j'ai correctement fait ma journée, je me lâche et je dévore tout ce que je trouve, un peu comme de la boulimie. Je m'arrête quand je culpabilise, et le pire c'est que ça ne m'apaise même pas. Je suis désabusée devant ma propre réaction, en ce moment, je n'arrive pas à passer une journée sans faire ça.
Enfin voilà. C'était le message peu encourageant d'une sardine qui baigne dans son huile.